lundi 3 décembre 2007

2 décembre 2007: échec du socialisme

Bien triste jour pour le Vénézuela. Bien triste jour pour Chavez. Bien triste jour pour le socialisme.
51% - 49%. Le 'non' triomphe. De 1% certes, mais assez pour changer l'avenir politique, social et économique d'un pays a qui on offrait une révolucion non-sanglante. Je me sens déconcertée, transportée sur un nuage de plus en plus noir qui détourne les routes et affaibli les esprits les plus solides. Je ressent un peu le meme sentiment qu'aux dernieres élections provinciales au Québec, quand les libéraux entraient au pouvoir pour un second mandat et qu'ils avaient l'ADQ en opposition. La droite contre la droite dans un gouvernement fédéral de droite. Au sud, la droite. A l'est, la droite. Au sud, majoritairement la gauche: Chavez, Morales, Ortega, Castro. Mais peut-etre est-ce la gauche en 'attendant' que la droite prenne le dessus. Viva amerika. Chavez proposait de bonnes réformes pour son pays. Je vous invite a chercher un peu sur le net pour les trouver, car si vous lisez ce texte et que vous ne les savez pas il vous manque de la recherche. Et je ne me sens pas le coeur a l'ouvrage pour les ennumérer. J'ai un coeur décu. Qui ne veut pas se battre aujourd'hui. Ses propositions pouvaient ressembler a une offre de dictature, a une offre de totalitarisme. Certes, mais que faut-il pour un petit pays (producteur de pétroles, oui, mais rien si on le compare a l'arabie saoudite.... ils ont crées mercosur, ensemble, en alternative) pour se soulever, se tenir et rester solide devant la dictature MONDIALE des états-unis. J'approuve Chavez, le mouvement chaviste en général. Quasi tout, sauf en ce qui concerne la liberté d'expression. Selon moi, un pays socialiste a le droit de proposer des nouvelles idées et d'etre libre de toute corruption gouvernementale.
Bien triste jour pour le socialisme. J'ai malheureusement manqué le résultat final, le post-référendum, le discours final de Chavez. Je compte bien le faire aujourd'hui. Je crois que le peuple a eu peur. 'Il aurait du y aller plus tranquillement', me dit un ami Nica. Ah oui? Et comment on fait pour créer une révolution en prenant son temps? Un pas a la fois, selon le poulx de chaque individu? Chavez proposait un plan radical, aidant les gens des basses classes sociales. Mais les riches ont décidé qu'ils n'en voulaient pas, de ce plans. Peut-etre qu'ils perdraient des avantages. Des avantages contre rien, les avantages gagnent. 'Mais il a surment un plan B, C, D, ...' qu'on me dit a maintes reprises depuis hier. Et je ri dans ma tete, et je verse une larme chaque fois aussi. Oui, peut-etre qu'il a un plan B ou un plan XYZ. Pourquoi toujours attendre une alternative, une facon de sauver le monde a nouveau, 'plus tard'? Cela me fait penser a tout ceux qui continuent de polluer et se disent que la science trouvera bien un moyen de tout éliminer quand nous seront au bord du gouffre. Et a ceux qui pensent qu'on sauvera l'afrique du sida un jour avec un remede miracle, alors pourquoi y porter attention maintenant? Cette alternative en suspent qui ne vient jamais. Remettre sur les épaules d'autrui notre propre destin, ou le destin d'un peuple, d'un pays, de l'humanité.
Et ce Québec libre qui ne vient pas. Ces referendums qui passent toujours avec quelques pourcentages de plus ou de moins. Putain!!!!!!!!! On attend quoi tout le temps? Qu'est-ce qu'on a peur de perdre? Ou sont les grand sacrifices? Qu'avons-nous de mieux a faire? Dites-le moi!!! Ou passez-vous les minutes de vos vies? Combien de temps utilisez-vous pour une cause chaque semaine? Paradoxalement, j'ecoute Aracade Fire qui chante, dans mes oreilles, 'MTV what have you done to me, save my soul, sale me free'. J'ai juste l'impression, trop souvent, (vous savez, ces impressions qui font mal), que nous sommes une grande fourmilliere sans but précis. Des milliards de fourmis qui tournent en rond. Et quand une reine se proclame pour mettre un terme a se chaos global, pour donner une direction a sa cité, on l'accuse, on la traite de dictateur, d'avide de pouvoir.
Je continuerai ce discours une autre fois. On m'appelle la-haut pour que j'aie tuer quelques heures autour de discours insipides.
Je verserai une larme pour le socialisme.
'El pueblo, unido, jamás sera vencido'
Karina Gutiérrez Fuentes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un jour, nous allons pouvoir dire : J'y étais lorsqu'un groupe de mes compatriotes, marginalisés par leur milieu social, se sont lever au Véné et en Russie, acceptant de mettre en jeu une part importante de leur sécurité individuelle afin de gagner beaucoup plus en terme de liberté collective. J'y était, trop impuissant, lorsque j'ai du constater, des 2 côtés, une agonie troublante des idées porteuses d'évolution et d'ouverture aux classes ignorées...

"La Ciguë et la fourmi"...

Voici les sentiers qu'un tel cul-de-sac semble offrir dans cette perspective "fabuleuse"...

Lorsque les flammes révolutionnaires s'éteingneront peu à peu par les puissants vents glacés du conservatisme et seront noyé des cordes de peur déversé d'un ciel dénudé de ses repères célestes, (typique dépression des nuits prometteuses de grands matins)... Il n'y aura pas, au levé du jour, devant nous, cette vaste plaine bellement sacagé et fertile du régime composté...Non, il n'y aura alors que cette impossible constatation ; que seules nos chaînes furent assez solide d'y tolérer les intempéries...

Uniquement les chaînes?, non pas tout à fait, à travers la destruction, au loin, s'érige, intacte, cette fourmilière. De forme connique, structure élémentaire d'érection épaisse et boueuse, où grouille de panique, mais en toute sécurité, sans but précis, mais convaincu du contraire, la colonie victorieuse aux dépends du reste... Cette colonie, épargnée de nature, car elle en fait formellement partie par son état sauvage, absurde, dénudé de sens...

Uniquement les chaînes?, non pas tout à fait encore, à travers la destruction et les décombres, l'antidotes et son poison semble encore s'y cotoyer... D'une chaire friande de lieux humides, de terrains incultes et de sols azotés des putréfactions, la Ciguë s'élève elle aussi, pourtant ni triomphante, ni esclave... Si toxique qu'ignoré par la nature même et ses sbires, si toxique qu'elle en devient le moyen d'y fuire l'assimilation mécanique, si contre-nature en son état qu'elle propose cette force élémentaire de rallumer les flammes pour un dernier éclat... préférer la dernière combustion au détriment des sombres cheminées colonisées.