mardi 4 décembre 2007

Réactions referendum chaviste


Deux jours apres une défaite socialiste au sein du Vénézuela, un moment d'arret s'impose. Je me questionne. Hier, j'ai fait une tournée des médias virtuels afin de m'informer. Dur dur de trouver de l'information sur ce référendum! Meme sur Cyberpresse.ca qui couvre habituellement l'actualité latino-américaine, on n'y trouvait qu'un bref texte expliquant la défaite. Point. Par contre, cet événement faisait la premiere page de tout les journaux locaux nicaraguayens. J'ai donc pu m'informer a droite et a gauche (incluant le double-sens politique) sur la situation. Je vous invite a lire un texte de gauche sur le post-référendum. Juste pour vous allécher, voici un extrait:
"Avec 51% de « non », la réforme constitutionnelle a donc été rejetée, au Venezuela, par une courte majorité. Chavez a immédiatement reconnu les résultats. Comme on pouvait s’y attendre, ils ont provoqué la jubilation de l’opposition et de toutes les forces réactionnaires. Pour la première fois en près d’une décennie, ces derniers ont remporté une victoire. Les beaux quartiers de Caracas ont fêté l’événement.
Toute une série de facteurs explique ce résultat. Pour commencer, la classe capitaliste dispose de puissants instruments pour façonner l’opinion. Les médias réactionnaires ont mené une campagne hystérique faite de mensonges et de calomnies contre Chavez, la révolution et le socialisme. Par exemple, les Ultimas Noticias – l’un des journaux les plus lus, au Venezuela – a publié une publicité payante expliquant qu’en cas de victoire du « oui », l’Etat arracherait les enfants à leurs familles, et que la liberté religieuse serait abolie. Le jour du référendum, à Carabobo, le journal régional Notitarde a titré : « Aujourd’hui vous décidez et ce sera pour toujours », au-dessus d’un montage photo composé d’une boucherie vide, d’un drapeau cubain et d’un portrait de Castro, avec comme sous-titre : « voilà à quoi ressemble Cuba socialiste aujourd’hui. » De son côté, l’Eglise catholique, sous la direction réactionnaire de la Conférence Episcopale, a solennellement prêché contre Chavez et le « communisme athée ». Et ainsi de suite."
Aucun recul ! Aucun accord avec l’opposition !
Les bureaucrates et carriéristes, dehors !
Mener la révolution à son terme !
Expropriation de l’oligarchie !
Armer le peuple pour lutter contre la réaction !
Vive le socialisme !

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