Cela fait quelques mois que je ne participe plus a mon propre blog... allez savoir pourquoi! J'ai vécu des moments extremes!! Un mois de fete intense, les congés de noel, la venue de ma mere, la fete intense encore, la fin du contrat oxfam (et le rush qui s'en suivait), le changement du billet d'avion, le changement de maison, le départ de mon amie amanda vers l'arabie saoudite, la vie entre deux maisons, des vacances dans le sud du nicaragua, le temps de m'emmerder solide a lire des livres sur un hammac en buvant du jus d'ananas frais (ok, y'a des pires facons de s'emmerder mais tout de meme! ahah), le changement de maison encore (hier) et le départ de mon amie véronique vers le canada (aujourd'hui), j'ai comme perdu un appétit virtuel. De plus, je ne sentais pas le besoin de me confier a l'écran qui me soutient les yeux, mais puisque maintenant la majorité de mes amis sont partis, il ne me reste plus que le nica et vous, de loin. Dire que j'adore et que j'idolatre le nicaragua comme a ses tout débuts serait mentir. J'ai eu le temps d'etre tres exaspérée de plusieurs traits culturels. De l'absence de priorités, au manque de productivité, en passant par l'état des routes, des horaires de bus, des gens qui ne remercient pas jusqu'aux comportements de flirt incessants. Actuellement, afin de vous dire un peu le parcours physique, j'habite dans la maison de mon copain et de sa famille. Il ne me reste qu'un mois et demi au nicaragua, mon avion partant le 5 mai 2008. Je vois cette date tres loin et tres pres a la fois. Apres presque huit mois d'absence de la vie quebecoise, je ne m'attends pas a un retour tres heureux, serieusement. J'aimerais parfois m'abandonner au rythme nica, a avoir ma petite maison sur une plantation de café bio, et écouter le cri des aigles tout en allant me cueillir une orange dans l'arbre. Tout cela peut paraitre uen vie revee. Mais dieu qu'il n'y a rien a faire dans ce pays!!! Autant je l'aime, autant, parfois, je le déteste. Nous sommes a des lieux de la vie montréalaise, avec l'excentris et les festivals, la grande bibliotheque ou le presse café. Oubliez. D'ailleurs, cherchez une revue a Esteli. Aucun cinéma. 3 cafés qui ferment respectivement a 19h. Pas grand chose a faire, pas d'argent, pas de jobs, pas de subventions. Enfin. Je me sens un peu éparpillée. A me dire qu'ici c'est maintenant chez moi, que je suis déja loin pour reculée et je retarde sans cesse mon retour par peur et par dégout. Autant le rythme est lent ici, autant la rapidité de la vie montrealaise m'effraie: trouver un job, un appart, retour a lecole, demande de prets et bourses. C'est des valeurs qui se confrontent, des pours et des contres. Des 'je garde ceci pour laisser cela'. Des choix aussi qui vont plus loin que l'argent ou l'éloignement. Enfin..
Je pourrais continuer longuement ainsi, mais je laisse du temps, il me reste encore un bon mois pour planifier mon été et mon retour.
Sur ce, place a l'art!
K en ni-K
K en ni-K
